L'utilisation des technologies numériques améliore considérablement le quotidien professionnel et personnel en facilitant les interactions et la collaboration. Mais il faut savoir qu'il existe des risques liés à leur usage, notamment l'usurpation d'identité, le cyberharcèlement ou la surveillance par des tiers. Même si ces cas restent rares compte tenu du nombre d'utilisateurs, il vaut mieux identifier les risques pour mieux les éviter.
Le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) et la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés) l'autorité indépendante qui veille à son application.
Les principaux risques liés au numérique sont :
- Surveillance par des tiers : Les ordinateurs, Smartphone sont pour la plus part équipés de périphériques qui nous servent à communiquer au quotidien. Une webcam, un micro sont des outils vulnérables qui peuvent permettent à un pirate d'effectuer des actions sur le poste de travail compromis afin de surveillés son propriétaire ou de subtiliser des informations à des fins frauduleuses. Qu'il s'agisse de voler des données personnelles, comme les données bancaires, ou de capter l'image de la victime à son insu pour la manipuler, par exemple, il faut prendre conscience que dès lors qu'il y a transmission de données, on peut être victime de piratage, même si cela reste peu fréquent.
- Usurpation d'identité : Sur les réseaux sociaux, il est fréquent de voir un ami poster une publicité sur le dernier smartphone, alors que ce n'est pas dans ces habitudes. Nous sommes face à un cas de piratage de compte. Le cybercriminel a réussi à obtenir l'identifiant et le mot de passe d'un utilisateur par un moyen illégal et se sert de son compte pour publier des publicités ou autres sur le mur, les groupes et les pages de la victime. Il s'agit là d'une usurpation d'identité, en utilisant directement le profil de la victime. Un autre cas d'usurpation d'identité est la création d'un nouveau compte en utilisant le nom, les photos et les contenus subtilisés à la victime. Le fraudeur utilisera ainsi l'identité de la victime pour créer des comptes sur les réseaux sociaux et les services web, et si il a réussi à voler ses informations bancaires, il pourra également effectuer des commandes sur le web par exemple, en se faisant livrer dans un point relais pour ne pas se faire démasquer.
- Cyberharcèlement : Le cyberharcèlement se sert des technologies numériques pour se propager, et dégrader la vie d'une ou plusieurs victimes pour des raisons personnelles, ou purement gratuites. Les victimes de cyberharcèlement gardent souvent des séquelles psychologiques et physiques selon la gravité des actes commis. De nombreux organismes et services comme internet-signalement.gouv.fr 1 et netecoute.fr 2 existent pour aider les victimes de cyberharcèlement à faire valoir leurs droits et obtenir le retrait des contenus quand cela est nécessaire. Les formes insultes, fausses rumeurs, publication de photos ou vidéos intimes etc.
Le cyberharcèlement touche principalement les jeunes. De ce fait, en tant que parents, il est indispensable de limiter l’utilisation des réseaux sociaux, voire de les interdire avant un certain âge.
La protection des données personnelles, la gestion des paramètres de sécurité ou encore la préservation de la vie privée (en évitant de publier des photos intimes ou suggestives par exemple) sont autant de mesures à prendre pour éviter efficacement le cyberharcèlement.
Ces conseils doivent également être appliqués par les adultes, qui peuvent eux aussi rencontrer des problèmes d’harcèlement sur Internet.
Pour protéger ses données, il existe également de nombreuses solutions comme le cryptage des données, la protection des documents ou encore la signature numérique.
Pour plus de sécurisation dans la transmission des données, on pourra également utiliser un VPN (Réseau Privé Virtuel) ou encore surfer sur le web via le mode de navigation privée du navigateur, qui permettra de laisser le moins de traces possible sur l'ordinateur.
Protéger vos comptes de réseaux sociaux et messagerie par un mot de passe fort : Minimum 10 caractères (Majuscule, minuscule, caractères spéciaux et chiffres). Le meilleur mot de passes sera une phrase long composée de minuscule/majuscule et de quelques fautes d'orthographes.